Comment arrêter de procrastiner au travail (8 techniques qui marchent)

Deadline qui approche, tâche importante à terminer… et pourtant tu trouves mille excuses pour faire autre chose. La procrastination au travail, on y passe tous ! Que tu sois salarié ou freelance, voici 8 techniques concrètes pour enfin passer à l’action.

Pourquoi tu procrastines ?

Avant de foncer tête baissée dans les solutions, prenons deux minutes pour comprendre ce qui se passe dans ta tête. Parce que, non, ce n’est pas juste que tu es « flemmard·e » !

Le manque de sens

Tu connais le brown-out et le bore-out ? Ce sont des formes d’épuisement professionnel moins connues que le burn-out, mais tout aussi réelles. Le brown-out, c’est quand ton job n’a plus aucun sens pour toi. Le bore-out, c’est l’épuisement par l’ennui et la sous-charge de travail. Dans les deux cas, ton cerveau se met en mode « pourquoi faire des efforts si ça ne mène à rien ? »

Mon dernier job salarié était clairement un mix des deux. Je n’aimais pas du tout ce que je faisais, et j’avais jamais envie d’être « productive ». À l’époque, je rêvais de m’éclipser pour bosser sur Éléphante ta vie (qui n’était alors qu’un side project), ou de me plonger dans une partie de Sims au lieu d’avancer sur mes projets 🫢

La peur déguisée en procrastination

Parfois, on procrastine parce qu’on a peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur du jugement, peur de l’échec… Du coup, on repousse, on repousse, et on se dit qu’on n’est « pas d’humeur » alors qu’en réalité, on a juste la trouille.

La fameuse « charge mentale »

Quand tu as 15 projets en cours, 32 emails non lus et une to-do list qui fait 3 kilomètres de long, ton cerveau fait comme ton ordi quand il a trop d’onglets ouverts : il bugge. Résultat ? Tu n’avances sur rien parce que tu ne sais plus par où commencer.

L’inadéquation entre la tâche et ton énergie

Notre énergie varie au cours de la journée, de la semaine, du mois, et même de la période de l’année. Si tu as prévu de travailler sur un grooos projet après ta pause déj’ alors que tu es en mode « digestion », forcément ça coince !

8 astuces concrètes pour sortir de la procrastination

Que tu sois salarié ou freelance, les stratégies ne sont pas exactement les mêmes. Quand tu es employé, tu as souvent des contraintes externes (deadlines imposées, ton manager à qui tu dois rendre des comptes) qui peuvent t’aider. Quand tu es à ton compte, tu dois créer ta propre structure. Voici 8 techniques à adapter selon ta situation :

1. La technique des 5 minutes

C’est ma technique préf’ ! L’objectif, c’est de te fixer seulement 5 minutes à bosser sur une tâche. Si au bout de 5 minutes tu veux arrêter, c’est OK, tu arrêtes. Mais dans 80% des cas, tu vas continuer parce que tu seras déjà sur ta lancée.

Le secret ? Le plus dur, c’est vraiment de s’y mettre.

2. « Romantise » la tâche

Pour les tâches que tu repousses depuis des semaines mais qui sont vraiment importantes, mets-toi dans LE mood ! Prépare-toi une bonne boisson, lance une playlist de bandes originales de films ou séries (ça marche de fou pour se concentrer), allume une bougie… Bref, crée une ambiance cozy qui te donne envie de t’y mettre.

Prévois aussi une petite récompense à la fin : un épisode de ta série du moment, commander dans ton resto préféré, ou même juste prendre une pause dans ton canapé avec un bon livre.

3. Observe ton énergie

On n’a pas tous le même rythme. Certains aiment se lever tôt et sont plus productifs le matin, d’autres vivent la nuit. Observe-toi pendant une semaine : à quels moments tu te sens le plus énergique ? À quels moments tu as besoin de faire des tâches qui ne demandent pas de concentration ?

Cale tes tâches les plus importantes sur tes pics d’énergie, et garde les trucs automatiques (répondre aux emails, faire du tri) pour tes moments de creux.

4. La méthode du « pire en premier »

Tu vois cette tâche que tu repousses depuis 3 semaines ? Celle qui te fait faire une grimace rien qu’à y penser ? Eh bien fais-la en premier ! Une fois qu’elle sera dans ta poche, le reste de ta journée paraîtra tout de suite plus facile.

Cette méthode, popularisée par Brian Tracy, est aussi appelée « Eat that frog ». Elle consiste à identifier la tâche la plus importante de ta journée, et commencer par celle-ci pour en être débarassé·e le plus vite possible !

5. Crée-toi des deadlines artificielles

Pour les freelances surtout : Même quand tu es à ton compte et que personne ne te fixe de contraintes, impose-toi des échéances. « Je finis ce projet avant vendredi », « J’envoie 5 emails de prospection avant 11h »… Cette pression positive (attention, il ne faut pas que ça ne te crée trop de stress !) peut vraiment t’aider à passer à l’action.

Pour les salariés : Si tu as fini tes tâches obligatoires et que tu t’ennuies, crée-toi tes propres projets avec des mini-deadlines.

Tu peux même « gamifier » ça en te créant des défis persos ou en annonçant tes objectifs à un pote qui pourra te demander des comptes.

6. Concentre-toi sur les tâches que tu kiffes

Parfois, on procrastine parce qu’on s’ennuie ou qu’on n’arrive pas à se motiver à faire nos tâches obligatoires. L’astuce ? Se créer ses propres missions qui nous donnent envie !

Pour les salariés : Quand j’étais chargée de com’, ce que j’avais trouvé pour contourner ma démotivation, c’était de me créer mes propres tâches kiffantes : ranger les dossiers partagés (oui, j’adore ça, c’est pas une blague !), imaginer un nouveau concept de com’ innovant, lire des articles pour faire du benchmarking… Bref, transformer les « temps morts » en moments productifs ET plaisants.

Pour les freelances, attention à la procrastination active ! Méfie-toi de cette tendance à refaire ton identité visuelle pour la 40e fois au lieu de prospecter de nouveaux clients. Tu as l’impression de bosser, mais en fait tu évites les vraies tâches importantes. Un exemple tout bête : tu as besoin de clients, mais au lieu de prospecter (ce qui te fait un peu peur, on va pas se mentir), tu refais ton logo. Concentre-toi sur ta zone de génie : ce que tu fais de mieux et qui t’apporte vraiment des résultats.

L’idée, c’est de trouver l’équilibre entre ce qui te plaît ET ce qui fait vraiment avancer ton business ou ton travail.

7. Change d’environnement

Parfois, c’est juste ton environnement qui te met en mode procrastination. Teste le café du coin, la bibliothèque, une autre pièce de chez toi, ou même juste change de place ton bureau.

Le simple fait de bouger et de changer de décor peut relancer ta créativité et ta productivité.

8. Faire une pause à des moments stratégiques

Contre-productif ? Non, ne rien faire c’est aussi productif (quand c’est raisonnable, bien sûr). Si tu forces et que rien ne sort, accorde-toi une vraie pause. Va marcher, écoute de la musique, fais une micro-sieste…

Ton cerveau a peut-être juste besoin de se recharger. Et souvent, c’est pendant ces moments « off » que les meilleures idées arrivent !

Quand c’est plus profond que ça…

Si malgré toutes ces astuces tu n’arrives toujours pas à sortir la tête de l’eau, il faut peut-être creuser plus profond. Des signaux comme une fatigue persistante, une perte totale d’intérêt pour ton travail, ou un sentiment d’épuisement constant peuvent indiquer un burn-out, un bore-out ou un brown-out.

Dans ce cas, n’hésite pas à en parler à ton manager, tes collègues, ou même à consulter un psychologue du travail. Ce n’est pas de la faiblesse, c’est prendre soin de toi !

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