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Est-ce que ça t’est déjà arrivé de te retrouver en fin de journée, et de te dire « mais j’ai fait quoi exactement aujourd’hui ? »
Tu as bossé. Vraiment bossé. Mais ton projet n’a pas avancé d’un poil.
Entre la réunion de lancement, les trois emails pour clarifier qui fait quoi, la mise à jour de ton tableau de suivi, et la recherche du bon template pour ton doc… ta journée est partie en fumée.
Bienvenue dans le monde du meta work.
Ce terme un peu technique désigne tout simplement le travail qui rend ton travail possible. Et il peut vite devenir ton pire ennemi si tu ne le maîtrises pas.
Le meta work, c’est l’ensemble des tâches qui permettent à ton vrai travail d’exister.
Imagine que tu veuilles créer une formation en ligne. Ton vrai travail (ce que Jeff Garretson, passionné de productivité, appelle le « domain work »), c’est concevoir le contenu, tourner les vidéos, créer les exercices.
Mais avant ça, tu dois :
Tout ça ? C’est du meta work.
En gros, c’est le travail autour du travail. La logistique. L’organisation. La coordination. Tout ce qui permet au projet de rouler… mais qui n’est pas le projet en lui-même.
Exemples concrets de meta work :
Bref, tout ce qui structure, planifie, coordonne, communique… sans produire directement le résultat final.
Le meta work a une particularité : il est souvent invisible.
Personne ne te félicite pour avoir créé un super tableau de suivi. Personne ne voit que tu as passé deux heures à organiser ton Drive. Ça ne figure dans aucune fiche de poste.
Et pourtant, selon une étude scientifique publiée dans Work, Employment and Society en 2023, le meta work est absolument essentiel au bon fonctionnement de toute activité professionnelle. Sans lui, c’est le chaos.
Le problème ? Il reste dans l’ombre.
Les chercheurs parlent d’un travail « délibérément ou non hors de vue », considéré comme banal, peu valorisé, voire ennuyeux. Des compétences non reconnues. Des difficultés invisibles.
Résultat : tu passes des heures à faire tourner la machine, mais personne ne voit l’effort. Ni toi, d’ailleurs.
C’est pour ça que tu te sens épuisé·e en fin de journée alors que ta to-do list n’a pas bougé. Tu as bossé sur le meta work. Pas sur le travail « visible ».
Cette même étude scientifique de 2023* a identifié quatre grandes catégories de meta work. Comprendre lesquelles te bouffent le plus de temps, c’est déjà un énorme pas vers une meilleure organisation.
*à noter : cette étude s’est focalisée sur le travail des « digital nomads ». Bien que les 4 phases ont bien été mentionnées dans cette étude, la suite de cet article réside uniquement de mon interprétation personnelle. Les 4 phrases décrites ci-dessous peuvent concerner tous les métiers dont le travail est à effectuer sur l’ordinateur.
C’est tout ce que tu fais pour rassembler ce dont tu as besoin avant de commencer, ainsi qu’allouer et coordonner les ressources matérielles, humaines et informationnelles nécessaires au travail principal.
Concrètement :
C’est de la chasse au trésor permanente. Sauf que le trésor, c’est juste… de quoi bosser normalement.
C’est coordonner les interactions entre les personnes, les équipes, les activités du projet.
Par exemple :
En gros, tu es le chef d’orchestre invisible. Tu synchronises. Tu ajustes. Tu fais en sorte que ça roule.
C’est gérer les passages d’une phase à l’autre, d’une tâche à l’autre, d’un contexte à l’autre.
Ça peut être :
C’est tout ce qui permet de ne pas repartir de zéro à chaque changement. C’est fluide. C’est invisible. Et ça prend du temps.
C’est transférer des ressources, des connaissances ou des pratiques d’un endroit à un autre.
Concrètement :
C’est le travail de « faire voyager » ce qui existe déjà pour le rendre utilisable ailleurs. Essentiel, mais chronophage.
Le meta work, c’est un peu comme le sel dans une recette. Il en faut. Mais trop, et tout est gâché.
Le vrai souci, c’est quand il prend tellement de place qu’il remplace ton travail principal.
Tu passes plus de temps à organiser qu’à faire. À planifier qu’à créer. À coordonner qu’à produire.
Et là, c’est le cercle vicieux :
Tu vois le problème ?
Les signaux d’alerte
Tu sais que ton meta work a pris trop de place quand :
Le meta work est devenu plus lourd que le travail qu’il est censé faciliter.
Prends une semaine pour noter tout le meta work que tu fais.
À chaque fois que tu organises, planifies, coordonnes, cherches une info… note-le.
À la fin de la semaine, fais le point : où part ton temps ?
Tu vas probablement avoir des surprises. Genre « j’ai passé 4h à chercher des infos que personne n’a centralisées » ou « mes trois outils de gestion de projet me bouffent une heure par jour ».
Un outil par fonction. Point.
Si tu as trois apps de to-do list, deux agendas, quatre outils collaboratifs et un tableau Notion qui fait tout… c’est trop.
Chaque outil supplémentaire = plus de meta work pour le maintenir, le synchroniser, le consulter.
Fais le tri. Garde ce qui marche vraiment. Vire le reste.
Tout ce qui est répétitif dans ton travail peut (souvent) être automatisé.
Quelques idées :
L’automatisation ne règle pas tout. Mais elle peut sérieusement alléger la charge mentale.
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Créer des process simples pour tes tâches récurrentes, ça évite de réinventer la roue à chaque fois.
Par exemple :
Attention : homogénéiser ≠ être rigide. L’idée, c’est juste d’avoir une base solide que tu peux adapter selon les situations. Ça te fera gagner un max de temps.
Le meta work se nourrit d’interruptions.
Chaque notification qui te sort de ton flow, chaque « t’as deux secondes ? » qui te déconcentre… c’est du meta work en plus. Parce qu’il faut te reconcentrer, retrouver où tu en étais, te remettre dans le bain.
Quelques astuces :
Si tu travailles en équipe, le meta work se démultiplie.
Parce que chacun a sa façon d’organiser, de communiquer, de partager l’info. Et boom : c’est le chaos.
Pour limiter ça :
Le secret, c’est de trouver ton équilibre. Assez de meta work pour que tout roule. Pas trop pour que tu puisses bosser sur ce qui compte vraiment.
Parce qu’au fond, ton objectif, c’est pas d’avoir le plus beau tableau de bord du monde. C’est d’avancer sur tes projets. De créer. De développer ton business ou tes compétences salariales. De kiffer ce que tu fais.
Le reste ? C’est juste de la tuyauterie. Nécessaire, mais pas le cœur du réacteur.
Alors la prochaine fois que tu sens que tu passes plus de temps à organiser qu’à faire, pose-toi la question : est-ce que ce meta work me sert vraiment ? Ou est-ce qu’il m’empêche d’avancer ?
La réponse te dira exactement ce que tu dois ajuster.
📌 Cet article t’a aidé à y voir plus clair ? Épingle-le pour le retrouver quand tu auras besoin de reprendre le contrôle sur ton organisation !
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